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Communiqué : 8 points de suture, c’est le tarif pour avoir manifesté contre la loi LPPR et la réforme des retraites !

Publié le 29 janvier 2020

Communiqué du Comité de mobilisation de l’Université Paris Est Créteil (UPEC) : le SNESUP-FSU, le SNASUB-FSU, FO, la CGT, le SNPTES, et l'UNEF.

Date(s)

le 27 janvier 2020

Gilles Martinet, ATER à l’UPEC (à l’IUT de Sénart) et doctorant en géographie au CREDA – UMR 7227 (CNRS / Sorbonne Nouvelle), a été victime d’une répression policière disproportionnée le 21 janvier lors de la manifestation pacifique contre le projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche, place du Trocadéro. Le Comité de mobilisation de l’UPEC et, à travers lui, les personnels de l’université engagés dans le mouvement social depuis début décembre, dénoncent cette violence brutale qui s’abat sur les manifestants depuis plus d’un an, arrachant des mains ou des yeux, voire la vie…



Comme citoyens, comme travailleurs académiques (enseignants, BIATSS), comme étudiants, nous tenons à exprimer notre détermination à lutter contre la réforme des retraites et contre le projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche, nous rappelons que la liberté d’expression et le droit de manifester sont garantis par l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme. La remise en cause de ces libertés démontre une dérive du pouvoir actuel vers un libéralisme autoritaire menaçant l’esprit démocratique et la légitime défense des droits sociaux.