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Mobilité internationale des personnels : la staff week d'Aurélien Regnaut

Publié le 18 septembre 2018

Aurélien Regnaut, chargé d’orientation,d’insertion professionnelle et référent apprentissage au SCUIO-BAIP témoigne de sa première participation à une Staff Training Week, un dispositif de formation Erasmus+ qui s’adresse à l’ensemble des personnels, administratifs comme enseignants.

Mobilité internationale des personnels
Mobilité internationale des personnels
Comment avez-vous su qu’il était possible de partir en formation au sein d’un pays européen dans le cadre du programme Erasmus+ ?
C’est Guillaume Julien, alors directeur de la direction des Etudes et de la Vie Etudiante, qui m’a incité à demander une mobilité Erasmus+. Joana Belo, directrice des relations internationales de l’UPEC, m’a ensuite conseillé en m'orientant vers la Staff Week proposée par Ghent University en Belgique. C’est une université néerlandophone, la formation se déroulait exclusivement en anglais. Le descriptif du programme proposé était celui qui correspondait le plus à ce que nous faisons au SCUIO-BAIP.

Quel était le thème principal de cette Staff Week ?
Intitulée ‘Challenges for students employability’, que l’on peut traduire par "Les challenges de l’employabilité des étudiants", elle portait sur un sujet majeur pour toutes les universités, en phase avec mes activités.

Nous avons pu aller en profondeur sur certains sujets comme l’employabilité des doctorants et les différentes approches et pratiques des ‘career centers’, équivalents d’un service d’orientation et d’insertion professionnelle.
J’ai trouvé particulièrement remarquable la façon dont Ghent University intègre ses anciens étudiants dans l’orientation et le conseil à l’entrée dans la vie active des étudiants en cours de formation. Il existe un vrai esprit de corps et les alumni agissent comme des mentors auprès des étudiants en cours de formation : interventions dans les cursus de l’université, rôle de référent pour les stages, dans l’analyse des CV et lettres de motivation…

Qu’avez-vous retiré de cette expérience internationale ?

De façon générale, c’était une excellente occasion de rencontrer des homologues d’autres universités et d’échanger sur nos pratiques par le biais d’ateliers et de présentations. En dehors des personnels de l’université de Gand, nous étions 29 participants pour 26 universités différentes représentant 13 pays. J’ai même été surpris de constater que le dispositif dépassait les frontières de l’Union européenne. Il y avait certes une majorité de personnels en provenance d’établissements européens, mais aussi d’universités aux Etats-Unis, en Russie et en Chine dont deux de Taïwan.

Ce type d'expérience permet aussi de comparer des offres de services a priori similaires. Nous avons par exemple passé les trois jours de formation à The Foundry, l’équivalent du pôle entreprenariat de la Maison de l'Innovation et de l'Entrepreneuriat Étudiant. J’ai pu constater que le SCUIO-BAIP de l'UPEC était à la pointe sur les outils de cadrage et de bilan concernant l’employabilité des étudiants comme le Portefeuille d’Expériences et de Compétences (PEC) et Pstage, l’outil de gestion en ligne des conventions et offres de stage. Ou encore, dans l’accompagnement vers l’insertion professionnelle qu’il s’agisse d’alternance ou du site internet Réseau Pro qui rassemble 9 universités d’Île de France. Ce dernier a par ailleurs suscité beaucoup d’intérêt de la part des responsables de l’université de Gand.

Comment cette initiative a-t-elle été perçue au sein du SCUIO-BAIP ?
Je n’ai pas eu l’opportunité de faire un véritable transfert de connaissances mais j’ai partagé les supports de présentation et des photos des affiches réalisées lors des ateliers. Pour ce qui est de la création d’un réseau d’alumni et de réussir à les impliquer, c’est un sujet qui préoccupe plus particulièrement une de mes collègues qui était donc curieuse de savoir comment cela se passe ailleurs. J’aurai aimé pouvoir véritablement formaliser mon retour d’expérience, ne serait-ce qu’à travers un entretien avec ma responsable. J’ai rempli un questionnaire de satisfaction Erasmus+ à l’issue de cette Staff Week. C’est un QCM, donc assez rapide, mais cela ne remplace pas un rapport qui permette de rendre compte des apprentissages.

Que conseillez-vous à vos collègues personnels administratifs qui hésiteraient à partir ?
Trois jours, c’était court pour faire le tour du sujet, mais j’ai été très bien accueilli et je ne peux que recommander l’expérience.
Dans mon cas, avoir déjà une bonne compréhension et expression orale en anglais a été un avantage.